Même si Samarcande profite d’une altitude plus élevée que Khiva et Boukhara, il nous tardait de voir de la montagne, la vraie, avec la neige et tout. L’idée de quitter les 35-40°C ambiants était tout aussi réjouissante. Quant aux paysages … je n’ai jamais aimé les décors trop plats; le désert, la mer .. ce n’est pas mon truc, trop monotone. Alors ici, aux portes du Pamir je sens que ça va être la fête ..
Ouzbékistan, sur la route de la Soie, part II
Après une bonne nuit de sommeil, on se lève sans réveil. Pour une fois c’est assumé, mieux vaut partir un peu plus tard mais éveillé que trop tôt et s’endormir en route ! On se croise avec nos amis autrichiens à deux roues sans moteur, qui partent prendre le train une nouvelle fois pour s’épargner la traversée du désert avec un vent de face jusqu’à Boukhara. Franchement, je ne vois pas pourquoi…
On part sur notre traditionnel créneau de 10h19, et il fait déjà bien (trop) chaud ! C’est verdoyant au début, avec pleins d’arbres fruitiers, et progressivement, le cadre devient plus aride et désertique. La chaleur monte doucement mais surement, et on croise les doigts pour ne pas avoir d’avarie en plein milieu du désert sans un pet’ d’ombre aux alentours. Ça deviendrait très compliqué. D’ailleurs, c’est très marrant, parce que leurs signes d’aires de repos (quand il y en a), sont les mêmes qu’à la maison. Avec le petit sapin et la table vous savez ? Sauf qu’ici et bien, puni sapin ! Et puni table aussi. C’est juste une espace pour se garer.
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Ouzbékistan, sur la route de la Soie, part I
Notre stop à Noukous est très pragmatique. Là-bas on y trouve de l’essence, de l’argent liquide (en théorie !), un hôtel classe qui fait du bien tout en restant dans le budget, et un musée complètement improbable au milieu du Karakalpakistan. Noukous est la capitale de cette région autonome de l’Ouzbékistan, ce qui explique les deux drapeaux quand on se promène dans cette ville sans trop de charme.
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Ouzbékistan, à la recherche de la mer d’Aral, part II
La nuit fut appréciée mais ce n’était pas la meilleure. Notre matelas a du voir passer plus de fesses que votre proctologue de quartier. Nous réussiront tant bien que mal à trouver le sommeil. L’idée d’aller bivouaquer le long de la mer d’Aral le lendemain a sûrement aidé.
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Ouzbékistan, à la recherche de la mer d’Aral, part I
Le matin, réveil 7h30. Pour un départ à…. 9h30 whohoooo ! On a gagné une demi-heure yes. Je ne vais pas vous refaire la discussion de la veille sur la base de « bon, demain on se lève tôt. », vous allez finir par vous lasser.
A priori, la route jusqu’à la frontière est réputée pour être bien pourrie. Il s’avère finalement que sur les 80 kilomètres de prévus, seuls une trentaine seront vraiment pourris (mais alors bien pourris !), et le reste est une belle route toute neuve et bien roulante.
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Vers le Kazakhstan..
Après notre pause de fessier historico-culturelle sur Volgograd, nous reprenons la route sous un soleil qui ne nous quitte plus désormais ! Direction Astrakhan, à quelques kilomètres de la frontière vers le Kazakhstan. Cette ville marque la fin de notre première et courte étape en Russie.
Grosse journée de roulage, avec une sortie de Volgograd assez interminable, dans la poussière et les fumées de camions. Le changement de décor est radical, on vient de passer dans une ambiance aride et désertique plutôt marquante. Sur le plan, la route longe la Volga. En réalité, on la devine plus qu’on ne la voit, et elle fera quelques apparitions au cours de l’après-midi seulement. D’ailleurs, on la devine aussi par la présence de stands de poissons séchés sur le bords de la route et des petites cahutes avec écrit Рыба dessus (ça veut dire poisson en russe, sans déconner).
Volgograd : not a step back !
Nous avions prévu 2 nuits sur place, histoire de nous laisser le temps de découvrir la ville et notamment le Kurgane Mamaïev le premier soir, visiter le musée du Panorama sur la bataille de Stalingrad le lendemain et repartir gentiment le troisième jour. Ça c’était le plan initial, car c’était sans compter l’unique jour de fermeture du musée : le lundi. Je vous laisse maintenant deviner quel jour nous avions réservé pour cette visite..
Ce sera donc 3 nuits et 2 jours pleins sur place. C’est aussi ça l’avantage de ne rien réserver : on peut s’adapter aux petites boulettes de la préparation 🙂
Arrivée en Russie
On se remet de nos émotions Tchernobyl après une nuit bien appréciée. Le lit est toujours aussi pourri, mais Fabien va mieux, et c’est tant mieux car aujourd’hui on reprend la route.
Je serais bien restée un peu plus sur Kiev, pour découvrir la ville, mais comme l’hôtel n’est pas top, la flemme de prolonger ou de tout déplacer pour une nuit supplémentaire. Ça sera pour une autre fois ! L’Ukraine est vraiment une destination sympa, malgré le contexte.
Visite de la zone d’exclusion autour de Tchernobyl
Le restau de la veille était très bon mais en fait non. J’ai passé une nuit .. compliquée. Et par la même occasion empêché Cécile de dormir.
Désolé pour cette super intro-gastro mais ça met dans l’ambiance de la visite du jour : la zone interdite autour du réacteur N°4 de la centrale de Tchernobyl. Au programme : visite de plusieurs villages abandonnés, d’un radar soviétique ultra-secret utilisé durant la guerre froide, de la ville de Pripyat (50 000 habitants évacués en 2h45), et passage à proximité du réacteur N°4 sous son dôme de protection. Le tout accompagné d’un compteur Geiger pour s’assurer que les radiations sont tolérables pour faire comme dans Half-Life 2.
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Premiers tours de roue en « Slavie »
Après nos litres de flotte (et de bière) à Cracovie, on enfourche nos bécanes chargées dans un froid bien glaçant, mais au sec, pour notre étape de la journée : l’Ukraine.
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