Une nouvelle étape de franchie

Ulysse & Newt are not dead!

Le dernier post date de décembre 2019, date du retour à la maison. Et pour cause l’idée de ce blog était de relater notre tour du monde; une fois rentrés nous ne trouvions pas forcément d’évènement suffisamment notables pour justifier un post de plus ici. À tord peut-être.
Mais est-ce que cette absence de nouvelles signifie que nous n’avons pas roulé depuis ? Bien sûr que non ! La moto fait partie de notre quotidien, et même si on ne parle plus de tour du monde, les voyages ont continués et les petites Kawasaki Versys accumulent encore des kilomètres.

Et justement aujourd’hui nous fêtons l’anniversaire d’Ulysse, la Versys-x 300 de Cécile, qui totalise désormais plus de 100 000Km.  🎂

Quant on considère ce que nous lui avons fait subir, entre les pistes défoncées, la poussière, la sable, l’eau, le sel, et les chutes, on est en droit d’accepter les pannes survenues en court de route, à savoir 0 ! je dis bien « ZÉRO » !

Pour une « petite » moto, achetée neuve 5500€ avec un moteur de 300 cm3 issu à l’origine de la sportive Kawasaki Ninja 300 (et qui tourne en moyenne à 8000 tr/min; zone rouge à 12 000 tr/min !), cette performance est vraiment remarquable et atteste du savoir-faire de Kawasaki en terme d’ingénierie et conception.

Je précise également que ni Ulysse, ni Newt, ne montrent de signes de leurs kilomètres : pas de consommation d’huile ni de liquide refroidissement, pas de fumée  ni de bruit bizarre. Tout comme ce jour du 25 novembre 2017 en sortie de concession, elles démarrent encore au quart de tour.

Autre élément qui me semble important de préciser : je n’ai jamais utilisé d’huile moteur spéciale moto (spécification « JASO MA2 ») et utilise exclusivement de l’huile voiture 5w40 100% synthèse. Hormis d’éventuels problèmes de glissement d’embrayage facilement détectable, je n’ai jamais compris l’intérêt de payer (beaucoup) plus cher pour des huiles aux performances moindres (Ex. Ipone Moto RS4000 100% Synthèse, 50€ les 4L, API SM alors que la Mannol 7915 100% synthèse, 20€ les 5L, API SN). La longévité moteur que nous connaissons et le fait que nous utilisions toujours l’embrayage d’origine ( ! ) prouve bien que, sur ce modèle du moins, l’utilisation d’huile « voiture » convient parfaitement.

Je profite donc de ce prétexte kilométrique pour faire un retour sur les modifications apportées aux motos (les deux Versys ont été préparées de la même manière) avant le départ pour le tour du monde, ainsi que les modifications/changements qui ont eu lieu depuis le retour.

Car oui on continue d’investir dans nos destriers, malgré leurs kilomètres; un peu comme pour les remercier de nous avoir emmené partout où on voulait et peut-être aussi pour les garder en conditions pour un prochain voyage…

La préparation avant tour du monde

Confort

Protection

Bagagerie

Performance / mécanique

Électrique

  • Remplacement des ampoules des feux de position & feu de stop par des LED (le phare reste en H4 halogène).

Modifications apportées après notre retour

Confort

Électrique

  • (Newt seulement) Installation d’un module de gestion d’alimentation « Neutrino element » pour gérer plus facilement les accessoires électriques : https://www.neutrinoblackbox.com/

 

Et voilà, c’est donc avec ces modifications récentes que nous avons pu faire l’Islande l’été dernier. Le kit cartouche EMC/Andreani change radicalement le comportement de la moto et ajoute un confort et une tenue de route incroyable. Avec le passage en tubeless, ce sont les deux meilleurs investissement que nous ayons fait sur ces motos 🙂

Nous voilà prêt pour un prochain grand voyage; en attendant nous profitons de courtes escapades en Europe quand le temps et les finances nous le permettent.

Merci Ulysse, merci Newt, merci Kawasaki ❤️

 

Bouclons la boucle : un dernier tour en avion pour les motos et les pilotes

Nous passerons trois semaines sur place à Montréal, pour redescendre tranquillement de notre nuage sans trop de contraintes mentales. Place aux blagues détentes, aux balades le long du Saint Laurent et sur le Mont Royal, et surtout, surtout, aux apéros et aux bonnes bouffes ensemble !

Les promenades

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De l’Utah au Vermont : mais on aura quand même eu un peu de soleil.

 C’est donc toujours en direction du sud et à dorer au soleil, enfin, que nous descendons vers le Colorado.

La bonne nouvelle, c’est qu’avec le retour des températures correctes, on peut reprendre notre rythme de camping avec plaisir. Et croyez bien que même si ça caille sec dès que le soleil disparaît, on s’en donne à cœur joie.

De Salt Lake City, nous allons donc à Moab. Les routes sont en compétition les unes avec les autres, à laquelle sera décerné le prix de la plus belle route des US ? Le choix est difficile, et on en prend encore plein les yeux, avec une palette de couleurs chaudes époustouflante. On apprécie aussi de nouveau les grandes étendues, les vastes plaines, et le sentiment de liberté qui va avec.

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Vancouver Island et l’Ouest Américain : oubliez l’automne, après l’été vient l’hiver !

C’est très reconnaissants que nous quittons notre petit cocon confortable à Vancouver, chez Sabine et les boys. Nous ferons d’ailleurs notre trajet jusqu’au ferry à trois moto, et on partagera un petit café avant le départ.

Kévin nous a vanté les mérites de l’île de Vancouver et ses nombreuses pistes, sa nature luxuriante et…. sa météo hélas, plutôt humide.

Nous décidons d’y passer une petite semaine de découverte avant de rentrer aux Etats-Unis.

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British Colombia – Et on ira camper avec les ours

Après un repos bienvenu chez Sabine, il est temps pour nous de songer à reprendre la route en direction des rocheuses. L’idée est de passer environ 10 jours dans les montagnes, notamment dans le parc national de Jasper, avant de revenir sur Vancouver.

Mais pour cela il nous faut préparer un minimum l’itinéraire. La rencontre de Kevin, un ami de Sabine et motard chevronné, sera une chance bienvenue. Il passe pas mal de temps avec nous, la carte de la région dépliée sur la table, à entourer, tracer et marquer les routes, pistes et points d’intérêts potentiels.  Il connaît très bien la région et ça se voit. Au bout de quelques heures nous avons une boucle de 2 semaines mélangeant routes et pistes au milieu des rocheuses tracée sur la carte. Nous la transposons ensuite sur notre planificateur d’itinéraire (https://furkot.fr) pour enfin l’extraire au format GPX sur mon téléphone. Osmand se chargera de m’indiquer la route à suivre au moment venu.

« J’aime la montagne »

Autre détail, il nous faut trouver un « Bear Spray », un gaz lacrymogène sous stéroïde à faire baver d’envie Christophe Castaner. L’idée n’est pas de vouloir gazer des manifestants ours, mais bien de pouvoir se défendre en cas de rencontre impromptue avec un ours noir ou pire, un grizzli. C’est une précaution d’usage dans ces contrées et fortement recommandée par les autorités. Kevin en a justement une dont-il ne s’est jamais servi. La date de péremption étant proche, nous nous rendrons mutuellement service en lui rachetant à bon prix (il faut compter 50$ pour une bombe neuve).

Enfin, je profite du garage en sous sol pour changer ma poignée chauffante gauche qui est HS depuis le Tadjikistan. Un moto shop local a justement le même modèle en stock. Deux petites heures suffisent pour réaliser l’opération, c’est bien peu de temps par rapport au confort que cela va me donner dans les montagnes en cette saison !

Évidement la connectique se trouve sous le réservoir. Heureusement l’opération est simple et rapide.

Nous donnons rendez-vous à Sabine dans 2 semaines et nous prenons la route : direction le nord est !

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Motos et pilotes dans l’avion : direction Vancouver

Ce matin, rdv à 9h à la compagnie d’emballage de « biens dangereux » qui se trouve dans une belle zone industrielle comme on les aime.

Hé oui, nos motos sont considérées comme des « dangerous goods », ce qui explique en partie la réticence des transporteurs et le prix du trajet. Ça fait aussi beaucoup de paperasse en plus…

Un compagnon voyageur étant passé par là quelques semaines plus tôt, on avait réussi à localiser la position GPS exacte du site, ce qui n’était pas une mince affaire. Nous arriverons donc, pile à l’heure !

Sauf qu’en fait, il n’y a personne dans l’entrepôt, mais tout est ouvert …

Etrange …

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La Corée du Sud : unexpected travel

Initialement, le plan c’était d’envoyer les motos depuis le Japon vers Vancouver ou Seattle (selon tarifs & formalités douanières). Mais on a vite compris que le shipping depuis le Japon, c’était inabordable. Premier devis en aérien : 12 000 € pour les deux motos. La blague.

Second devis depuis un port proche de Tokyo : 2 000 € environ par moto (3 semaines annoncées de transport).

Sachant que les devis, c’est toujours un cauchemar puisque c’est calculé selon le poids et/ou le volume : ce qui sera le plus avantageux pour le transporteur une fois le « paquet » emballé. Donc impossible d’avoir une idée précise, à moins de papoter avec des précurseurs-voyageurs à moto qui ont fait la même chose, mais y’a pas trop longtemps par contre. Parce que les tarifs varient aussi selon la demande. Et que quand il s’agit de particuliers, les transporteurs aiment pas du tout.

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Le Japon en août, part 3 : mais ton K-Way aussi, tu prendras.

Vient le moment de quitter notre chère famille Wiederhold et de reprendre la route !

Comme notre ferry vers la Corée est tout au sud, sur l’île de Kyushu, et qu’on a un rythme d’escargot, il est temps de repartir avec pleins de beaux moments en tête.

Direction Sendai à travers les montagnes, pour visiter la distillerie Nikka.  Back to whisky après le saké, les japonais sont plutôt bons dans le domaine alors autant en profiter !

La visite est expresse mais intéressante, et ce qui est top surtout c’est le cadre. On sent bien que le lien à la nature, l’harmonie et l’attention au détail est pensé partout et à toute occasion. La distillerie est en plein milieu d’une vallée, au cœur des montagnes, c’est beau, et c’est bon. Car après la visite vient la dégustation ! Avec modération puisqu’il nous reste quelques 30 kms à parcourir.

On a pris le petit format

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Le Japon en août, part 2 : à grosses gouttes, tu transpireras

Pendant que Fafa s’extasie littéralement sur la visite d’usine (bon en vrai, j’étais super contente aussi !), je reçois la douloureuse suite à ma collision moto-portière post nuit blanche.

Ça pique … Comme l’assurance ne prend en charge que les dégâts de santé que tu pourrais causer, et non pas les dégâts matériaux, c’est bibi qui se retrouve à comprendre comment fonctionne le dépôt en banque pour rembourser ses méfaits. 500 € plus tard, vaseline non comprise, je peux enfin passer à autre chose.

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Visite de l’usine Kawa, part 2 : à l’heure tu arriveras !

Retour le mardi 30 juillet. Il est 9h45 et nous avons rendez-vous à l’usine d’Akashi à 11h. Avec Cécile, on se dit que 1h15 pour faire les 40 kms qui séparent l’hôtel de l’usine seront suffisante.

C’était sans compter la circulation étouffante sur cet axe majeur. D’ordinaire, en France, on serait arrivé bien en avance grâce à l’inter-file. Sauf qu’ici, sans être interdit (les scooter remontent les files par le caniveau), ce n’est pas forcément anticipé par les « caisseux » et avec nos bagages il nous faut un boulevard pour passer. Donc on poireaute derrière les voitures et on cuit sous nos vestes.

Avec un bon 32km/h de moyenne, et 5L de flotte en moins, on arrive. Il est 11h01.

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