Choix de la moto
Qui dit aventure dit sortir des sentiers battus, de sa zone de confort.
Pour nous la zone de confort à moto c’est l’asphalte sans jamais s’éloigner de la civilisation.
Donc si on veut vivre une aventure à moto il nous faut :
- Du sable, de la boue, des nids de poules et des pistes caillouteuses
- Des contrées éloignées et peu peuplées
- Des galères (pour les souvenirs…)
Lorsque nous avons compris cela, les critères de choix du modèle de moto deviennent de plus en plus clairs :
- Le poids : c’est l’ennemi public N°1 en hors piste, surtout pour les débutants que nous sommes. On s’était fixé une limite de 200Kg tous pleins faits (hors accessoires et bagagerie)
- La fiabilité et la simplicité : personne n’a envie de tomber en panne à 300Km de toute civilisation, de nuit et par temps de pluie. Quelle qu’elle soit, le moto devait être simple à réparer et sans défaut de conception majeur qui ne puisse être corrigé avant le départ (désolé Ducati)
- Le coût : la moto + ses équipements ne devaient dépasser 10 000 €
- La polyvalence : le hors piste c’est bien, mais dans notre monde d’ultra-urbanisation il faut généralement avaler par mal de bornes sur autoroutes avant de trouver la moindre piste. La moto devait pouvoir encaisser des heures de lignes droites asphaltées sans broncher
- Le confort : par ce qu’on choisi sa moto mais rarement son postérieur (on ne s’appelle pas Kardashian), la moto devait être assez confortable pour passer 6h par jour dessus sans avoir l’impression de s’être assis sur une planche de fakir
Vous remarquerez qu’aucun critère ne fait allusion aux performances ou à la cylindrée de la machine. Pour beaucoup de gens l’aventure ne peut se vivre qu’avec 1000 cm3 minimum, et que la 1200 GS est reine dans la catégorie.
Alors oui, la GS est surement une très bonne machine, mais elle est aux antipodes de nos trois premiers critères.
D’ailleurs pour ceux qui ne jurent que par les grosses, je vous conseille un petit tour sur le site d’Ed March qui parcourt le monde avec son Honda C90 🙂