Nous passerons trois semaines sur place à Montréal, pour redescendre tranquillement de notre nuage sans trop de contraintes mentales. Place aux blagues détentes, aux balades le long du Saint Laurent et sur le Mont Royal, et surtout, surtout, aux apéros et aux bonnes bouffes ensemble !
De l’Utah au Vermont : mais on aura quand même eu un peu de soleil.
C’est donc toujours en direction du sud et à dorer au soleil, enfin, que nous descendons vers le Colorado.
La bonne nouvelle, c’est qu’avec le retour des températures correctes, on peut reprendre notre rythme de camping avec plaisir. Et croyez bien que même si ça caille sec dès que le soleil disparaît, on s’en donne à cœur joie.
De Salt Lake City, nous allons donc à Moab. Les routes sont en compétition les unes avec les autres, à laquelle sera décerné le prix de la plus belle route des US ? Le choix est difficile, et on en prend encore plein les yeux, avec une palette de couleurs chaudes époustouflante. On apprécie aussi de nouveau les grandes étendues, les vastes plaines, et le sentiment de liberté qui va avec.
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Vancouver Island et l’Ouest Américain : oubliez l’automne, après l’été vient l’hiver !
C’est très reconnaissants que nous quittons notre petit cocon confortable à Vancouver, chez Sabine et les boys. Nous ferons d’ailleurs notre trajet jusqu’au ferry à trois moto, et on partagera un petit café avant le départ.
Kévin nous a vanté les mérites de l’île de Vancouver et ses nombreuses pistes, sa nature luxuriante et…. sa météo hélas, plutôt humide.
Nous décidons d’y passer une petite semaine de découverte avant de rentrer aux Etats-Unis.
British Colombia – Et on ira camper avec les ours
Après un repos bienvenu chez Sabine, il est temps pour nous de songer à reprendre la route en direction des rocheuses. L’idée est de passer environ 10 jours dans les montagnes, notamment dans le parc national de Jasper, avant de revenir sur Vancouver.
Mais pour cela il nous faut préparer un minimum l’itinéraire. La rencontre de Kevin, un ami de Sabine et motard chevronné, sera une chance bienvenue. Il passe pas mal de temps avec nous, la carte de la région dépliée sur la table, à entourer, tracer et marquer les routes, pistes et points d’intérêts potentiels. Il connaît très bien la région et ça se voit. Au bout de quelques heures nous avons une boucle de 2 semaines mélangeant routes et pistes au milieu des rocheuses tracée sur la carte. Nous la transposons ensuite sur notre planificateur d’itinéraire (https://furkot.fr) pour enfin l’extraire au format GPX sur mon téléphone. Osmand se chargera de m’indiquer la route à suivre au moment venu.
Autre détail, il nous faut trouver un « Bear Spray », un gaz lacrymogène sous stéroïde à faire baver d’envie Christophe Castaner. L’idée n’est pas de vouloir gazer des manifestants ours, mais bien de pouvoir se défendre en cas de rencontre impromptue avec un ours noir ou pire, un grizzli. C’est une précaution d’usage dans ces contrées et fortement recommandée par les autorités. Kevin en a justement une dont-il ne s’est jamais servi. La date de péremption étant proche, nous nous rendrons mutuellement service en lui rachetant à bon prix (il faut compter 50$ pour une bombe neuve).
Enfin, je profite du garage en sous sol pour changer ma poignée chauffante gauche qui est HS depuis le Tadjikistan. Un moto shop local a justement le même modèle en stock. Deux petites heures suffisent pour réaliser l’opération, c’est bien peu de temps par rapport au confort que cela va me donner dans les montagnes en cette saison !
Nous donnons rendez-vous à Sabine dans 2 semaines et nous prenons la route : direction le nord est !
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Motos et pilotes dans l’avion : direction Vancouver
Ce matin, rdv à 9h à la compagnie d’emballage de « biens dangereux » qui se trouve dans une belle zone industrielle comme on les aime.
Hé oui, nos motos sont considérées comme des « dangerous goods », ce qui explique en partie la réticence des transporteurs et le prix du trajet. Ça fait aussi beaucoup de paperasse en plus…
Un compagnon voyageur étant passé par là quelques semaines plus tôt, on avait réussi à localiser la position GPS exacte du site, ce qui n’était pas une mince affaire. Nous arriverons donc, pile à l’heure !
Sauf qu’en fait, il n’y a personne dans l’entrepôt, mais tout est ouvert …
Etrange …
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La Corée du Sud : unexpected travel
Initialement, le plan c’était d’envoyer les motos depuis le Japon vers Vancouver ou Seattle (selon tarifs & formalités douanières). Mais on a vite compris que le shipping depuis le Japon, c’était inabordable. Premier devis en aérien : 12 000 € pour les deux motos. La blague.
Second devis depuis un port proche de Tokyo : 2 000 € environ par moto (3 semaines annoncées de transport).
Sachant que les devis, c’est toujours un cauchemar puisque c’est calculé selon le poids et/ou le volume : ce qui sera le plus avantageux pour le transporteur une fois le « paquet » emballé. Donc impossible d’avoir une idée précise, à moins de papoter avec des précurseurs-voyageurs à moto qui ont fait la même chose, mais y’a pas trop longtemps par contre. Parce que les tarifs varient aussi selon la demande. Et que quand il s’agit de particuliers, les transporteurs aiment pas du tout.
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Le Japon en août, part 3 : mais ton K-Way aussi, tu prendras.
Vient le moment de quitter notre chère famille Wiederhold et de reprendre la route !
Comme notre ferry vers la Corée est tout au sud, sur l’île de Kyushu, et qu’on a un rythme d’escargot, il est temps de repartir avec pleins de beaux moments en tête.
Direction Sendai à travers les montagnes, pour visiter la distillerie Nikka. Back to whisky après le saké, les japonais sont plutôt bons dans le domaine alors autant en profiter !
La visite est expresse mais intéressante, et ce qui est top surtout c’est le cadre. On sent bien que le lien à la nature, l’harmonie et l’attention au détail est pensé partout et à toute occasion. La distillerie est en plein milieu d’une vallée, au cœur des montagnes, c’est beau, et c’est bon. Car après la visite vient la dégustation ! Avec modération puisqu’il nous reste quelques 30 kms à parcourir.
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Le Japon en août, part 2 : à grosses gouttes, tu transpireras
Pendant que Fafa s’extasie littéralement sur la visite d’usine (bon en vrai, j’étais super contente aussi !), je reçois la douloureuse suite à ma collision moto-portière post nuit blanche.
Ça pique … Comme l’assurance ne prend en charge que les dégâts de santé que tu pourrais causer, et non pas les dégâts matériaux, c’est bibi qui se retrouve à comprendre comment fonctionne le dépôt en banque pour rembourser ses méfaits. 500 € plus tard, vaseline non comprise, je peux enfin passer à autre chose.
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Visite de l’usine Kawa, part 2 : à l’heure tu arriveras !
Retour le mardi 30 juillet. Il est 9h45 et nous avons rendez-vous à l’usine d’Akashi à 11h. Avec Cécile, on se dit que 1h15 pour faire les 40 kms qui séparent l’hôtel de l’usine seront suffisante.
C’était sans compter la circulation étouffante sur cet axe majeur. D’ordinaire, en France, on serait arrivé bien en avance grâce à l’inter-file. Sauf qu’ici, sans être interdit (les scooter remontent les files par le caniveau), ce n’est pas forcément anticipé par les « caisseux » et avec nos bagages il nous faut un boulevard pour passer. Donc on poireaute derrière les voitures et on cuit sous nos vestes.
Avec un bon 32km/h de moyenne, et 5L de flotte en moins, on arrive. Il est 11h01.
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Visite de l’usine Kawa, part 1 : du culot tu auras
Mardi 30 juillet 8h30. Aujourd’hui c’est le grand jour. Depuis des mois que nous attendons ce moment, nous allons enfin pouvoir rencontrer les équipes de Kawasaki Motors au Japon !
– Wait wait wait … Mais comment vous avez fait pour avoir un rendez-vous à l’usine Kawa !??
– Ah oui, une explication s’impose …
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