Transsibérienne, Baïkal, nous voilà !

Après notre sublime mais fuyante escapade dans l’Atlaï, nous revoilà sur la route, Fabien ayant sa perf’ de liquide de refroidissement à portée de pompe, sait-on jamais…

My precioouuuussssss

Sur la route de Novokouznetsk, je me souviens que notre pote australien Ken rencontré deux jours avant y habite, pour le boulot. Je lui envoie un petit message pour voir s’il est dispo pour qu’on se retrouve autour d’une tisane bière, et s’il n’a pas une adresse à nous recommander pour dormir.

En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, il nous file l’adresse de l’hôtel où lui se trouve, il nous réserve une chambre pour la nuit, et il nous l’offre. Ça sera sa contribution à notre voyage, nous dit-il ! Quelle ne fut pas notre surprise ! Par contre, on ne se retrouvera au petit-déjeuner, et autour d’un café plutôt qu’une bière, car il bosse jusqu’à minuit et que moi , à 22h max. je suis couchée :D.

La route pour y arriver est superbe, et comme il s’agit d’un axe secondaire, seuls les papillons viendront perturber notre trajet. Nous sommes au milieu des champs, des sapins, et la route tortille sur une crête, on se croirait tantôt en Alsace, et tantôt dans le Vexin. Après une grosse section de piste (ou je perdrais une partie de mon antivol U oups !, enfin je crois que c’est là…) on reprends la route jusqu’en ville.

C’est toujours un sentiment partagé que de retrouver la circulation, la gorge qui pique et l’affluence. Ce périple nous aura confirmé une chose, c’est que nous n’apprécions que moyennement les grandes villes, bien qu’elles aient aussi leurs avantages.

On arrive à l’hôtel, juste en face du centre commercial :

City Mall

Je vous met la photo, car c’est un détail que j’ai trouvé marrant en Russie, ils traduisent souvent des noms anglais (ici : City Mall, en français, centre commercial de la ville), avec des caractères cyrilliques. Ça fait doublement choc des cultures, surtout dans ce cas précis !

On prendra plus le temps de se vautrer dans le luxe et le confort de notre chambre que de découvrir la ville qui n’en donnait pas trop envie. Ça arrive parfois, j’appelle ça la paresse du voyageur fatigué !

Après une excellente nuit, on retrouve notre copain Ken au petit-dej’ et on parle de moto, de voyage, de boulot. C’est comme si on se connaissait depuis toujours et la matinée file à toute vitesse. Easy going mate ! A l’Australienne. On le remercie encore une fois chaleureusement pour cette participation à notre voyage, et on reprend la route vers Kemerovo. Cette étape marquera notre arrivée officielle sur la Transsibérienne !

Juste avant d’arriver, je propose à Fabien de retenter l’expérience de Couchsurfing, à savoir aller pioncer chez quelqu’un qui te prête son salon, ou une chambre, ou un canapé ou un cagibi, et surtout qui a envie de rencontrer et d’échanger avec d’autres humanoïdes.

On fait une demande carrément last minute à Liudmila, qui a vécu en France quelques années et qui était ravie de pratiquer son français. Ce fut une des meilleure décision de la journée. Grâce à elle, nous avons découvert la ville sous un angle que nous aurions jamais pu aborder en étant seuls. Et cela nous a permis de rencontrer une superbe personne par la même occasion, c’était super, encore merci à elle !

Hommage aux mineurs, la région étant le plus grand gisement de charbon de la Russie. Le papa de Liudmila est d’ailleurs un mineur à la retraite.
La ville est traversée par la rivière Tom, et est séparée en deux par une immense forêt naturelle. Magnifique.

Après cette escapade culturelle surprise, nous reprenons la route, avec un objectif clair : Irkoutsk, la ville aux portes du lac Baïkal ! D’ailleurs, depuis Kemerovo, on sait combien de kilomètre nous avons à faire :

C’est dans cette direction que nous partons le lendemain sur la transsibérienne, route au nom mythique qui fait rêver ! La route se fait bien, sous le signe des papillons et des camions. On évolue au milieu de belles couleurs vertes, sous un beau ciel bleu, entourés de sapins et avec du relief. Au top.

Nous nous accordons une pause camping sauvage pour la nuit, on se trouve un beau petit spot (mais partagé hélas avec les moustiques, étonnamment très actifs après 21h !!).

La belle vie

Le lendemain, on repart vers Krasnoyarsk où on testera notre premier « bike post » ! Très populaire en Russie, il s’agit d’un réseau officieux de personnes ou de clubs moto qui accueillent des motards sur la Transibérienne (et sûrement ailleurs aussi). En fait, c’est comme du Couchsurfing, mais il faut avoir les bons contacts, prévenir un peu avant, et c’est spécial motards ! Nous avons eu les infos grâce à notre copine Vika, qui aura mine de rien donné une nouvelle dimension à notre périple. Merci encore !

Nous rencontrons donc Sacha, qui nous accueille chez lui et qui parle un peu anglais, ce qui facilite nettement la communication malgré tout ! On échange sur la vie, le boulot, la moto, le voyage, un peu de tout et comme on peut. Et comme c’est vendredi soir, on a le droit au banya ! Le sauna typiquement russe. Ça donnera une cuisson vapeur à point, et au lit !

Calme et repos

Merci Sacha !!

Et c’est reparti pour des kilomètres sur la Transsibérienne ! Les motos se comportent super bien suffisamment de patate pour doubler les camions sans stress, on a un bon rythme de croisière, avec des étapes journalières autour de 400 kms.

Étrangement, la moto de Fafa ne fuie plus, le problème a l’air de s’être auto-réglé ?! Comment c’est possible, ne me le demandez pas, je n’ai pas de réponse à vous apporter. En tout cas, on roule, et on roule bien ! C’est étrange d’avoir autant d’asphalte de bonne qualité sur aussi longtemps après notre périple en Asie Centrale. Il y a bien quelques zones de travaux, mais rien de bien dramatique ni de bien long !

Nous avions aussi beaucoup lu/vu sur la conduite des russes à la « one again ». Et bien franchement, sur cette axe majeur en tout cas, aucun soucis. A part peut-être quelques dépassements un peu juste, et une utilisation massive du téléphone au volant, mais c’est vraiment histoire de chipoter et ça ne change pas vraiment de chez nous.

Après une nuit à Tayshet chez Igor  (merci pour la photo :), on reprend la route.

Toujours autant de sapins partout, de camions, quelques zones de travaux et des champs à perte de vue. Les paysages se ressemblent mais étrangement on ne s’en lasse pas. Une route (ine) s’installe ! Bon, on massacre aussi du papillon hélas, après avoir fait une vidéo de princesse Disney avec …

Bon appétit bien sur !

Et on fait des pauses dans la forêt, quand on en a marre de rouler :

Qui est-ce qui est en train de se faire bouffer par les moustiques ?!

On se trouve un nouveau spot de camping qui fait du bien, et on s’installe pour profiter de notre soirée.

Un p’tit coin d’paradis…
Même pas b’soin d’parapluie…

Dernière étape avant Irkoutsk ! On remballe rapido le matin, devant un ciel menaçant, mais finalement la route se fera sous un ciel voilé, et on arrive !

Ouiiiiiiiiiiiiiii !!

Pour moi, Irkoustk c’est le nom qui précède forcément le Baïkal. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai regardé des vols pas possibles à rallonge, avec Aéroflot, en me disant : « bon j’achète ? ». Et bien voilà, on y est, et on y est arrivés à moto. C’est quand même beaucoup plus classe qu’en avion ! Un poil plus long, certes…. Mais le voyage, c’est aussi la route qui mène à la destination non ?

On décide d’y rester quelques jours pour découvrir, et pour faire notre visa pour la Mongolie finalement. Le Baîkal attendra encore un tout petit peu, et on va finalement tenter la Mongolie !

Pas de bol pour nous par contre, il flotte quasiment non-stop depuis que nous sommes arrivés, alors qu’on a eu une météo magnifique jusque-là. Dommage ! Mais finalement, on aura limité la casse, parce que quelques jours après, on apprendra que la transsibérienne est carrément coupée par des inondations massives dans la région. On peut dire qu’on est passés à travers les gouttes.

La vision d’horreur du matin, ou : quand tu apprends que la latérale dans la terre, quand il pleut toute la nuit, c’est pas une bonne idée. Heureusement, pas de bobos !

Irkoutsk donc ! Une très jolie ville entre histoire et modernité, avec un parcours touristique très intuitif puisqu’il s’agit de suivre l’énorme ligne verte au sol et lire les panneaux ! Le premier jour, nous nous consacrerons toutefois plus à la paperasse, à la mécanique et aux achats moto qu’au tourisme, et ça tombe bien, il flotte des litres d’eau.

On dépose nos demande de visa au consulat mongol, qui à l’air bien ouvert cette fois-ci. Et ensuite on file récupérer le joint de pompe à eau de Fafa (commandé par Vladimir chez Atlaï Moto), acheter de l’huile de moteur, pignons et filtres à huile, pour aller changer tout ça chez Max (« Master » moto du coin) dans son garage. Enfin, moi j’ai pas changé grand chose… J’ai regardé les deux faire en sirotant un thé bien chaud et en séchant sur mon perchoir 😀

Ça bosse dur !

Je suis repartie avec une belle moto, une chaîne toute propre et tout graissée, et une huile toute neuve dans mon moteur. Ulysse avait l’air content qu’on se soit occupé de lui un peu pour une fois. Et c’est vers 14h30 que nous repartons … toujours sous la flotte. Quand il pleut ici, ça n’est pas qu’un tout petit peu !

On a super la dalle, donc on va s’abriter de la pluie dans un resto traditionnel repéré un peu avant. Traditionnel et menu intégralement traduit en chinois avec des photos. Ça donne le ton. C’est beau, c’est bon, on se régale, mais c’est un peu le braquage. Dommage !

Miam, un medovik, gâteau au miel russe, délicieux !

Ce qui est bien par contre, c’est qu’en ressortant, il ne pleut plus ! Hourra ! On en profite pour faire nos touristes et suivre scrupuleusement la ligne verte au sol, bien que parfois, elle s’amuse à disparaître. 

Bon, j’ai dis qu’il ne pleuvait plus, mais c’était pas encore optimal comme météo…

On l’aperçoit à droite 🙂

Le lendemain, nous ferons nos anti-touriste, et essayeront d’éviter au maximum cette fameuse ligne verte, pour aller découvrir ce qui se cache dans les petites rues de la ville, qui recèlent plein de trésors.

Sur les conseils de Liudmila (de Kemerovo), nous irons aussi nous régaler à la boulangerie-restaurant BBB, tenue par Benoît, un belge installé en Sibérie. On aura d’ailleurs l’occasion de papoter un peu avec lui, c’était très enrichissant (presque autant que le délicieux carrot cake qui a disparu dans mon estomac).

Oui, celui-là même. Notez bien au focus les priorités de l’ogresse 😀

« Une de chaque siouplait, merciiiiii »
Délicieuse Whisky IPA, miam, je retournerais bien à Irkoutsk juste pour elle ^^
Quelle mascotte choisir : symbole de sagesse ou d’absurdité totale ? Dur dur…
« Avec la vieillesse, vient la sagesse » Proverbe chinois (peut-être). Le choix est fait !

On profitera de notre temps sur place pour se promener, déguster, faire un peu de shopping totalement utile, récupérer nos passeports avec un beau visa mongole et ensuite direction le fameux lac Baïkal ! Celui qui alimente mes rêves et fantasmes depuis tant d’années !

Nous reprenons la route, et comme on aime bien faire durer le plaisir, on ira établir le contact avec cette merveilleuse étendue bleue sur l’île d’Olkhon, au nord d’Irkoutsk. Nous avons un ferry à attraper et quelques 250 kilomètres à travers terre pour y arriver.

La route est superbe une fois de plus, et la chance nous sourit : il la flotté non stop toute la nuit, mais le ciel se lève à mi-parcours. C’est sous le soleil que nous apercevrons le premier petit bout de bleu du lac ! Ferry en vue !

Alors que l’attente pour la traversée peut durer des heures en été, on aura la chance d’avoir de la place immédiatement, à l’aller comme au retour.

Une fois sur l’île, on attaque la piste. Et quelle piste. Le cadre est magnifique, mais alors le revêtement pourrait largement concurrencer certaines pistes de la Pamir. Des cailloux bien cassants, puis de la tôle ondulée bien dégueulasse, et bien sur, juste pour me faire plaisir, des bancs de sables bien traîtres qui te font faire, je cite « une série de tout petits pets comme ça : pft pft pft pft pft pft. » …

Fafa par contre est dans son élément, il est content 🙂 Sa bulle un peu moins…

Heureusement pour ma santé mentale et physique, il y  a un paquet de pistes longeant les cotés de la piste principale, qui seront un peu plus sympathique à pratiquer. Il faut juste faire attention à la faune endémique … (ou pas …).

Après environ 40 kms de piste dans un cadre sublime, on arrive à Khoujir, la petite ville où se trouve les gardes du parc qui vendent le permis pour accéder au reste de l’île et notamment le Cap Khoboy. On y trouver aussi et bien évidemment le supermarché où acheter les bières pour l’apéro.

Sauf que… Grosse déception ! Et non, ce n’est pas lié à l’approvisionnement du supermarché en bières …

Depuis avril 2017, les motos sont interdites à peu près partout sur l’île, hormis sur la piste principale que nous avons emprunté pour arriver ici. Grande tristesse pour nous, qui voulions rouler jusqu’au cap le lendemain (enfin, surtout Fafa, parce que, honnêtement, j’appréhendais pas mal le sable…).

On a même pas le droit de sortir de la piste juste pour camper, c’est zone interdite. Genre partout. Ou presque ! Notre interlocuteur a réussi à nous mettre en ligne avec quelqu’un du parc qui parlait anglais, parce que mine de rien, mon russe nous sert bien mais je suis quand même un peu limitée dans les conversations qui sortent du cadre habituel. Cette charmante dame nous indique un endroit où nous sommes autorisés à camper car toujours sur le territoire du village à 5 kms mais pas encore réserve naturelle.

L’honneur est sauf, on pourra camper ! On avait envie de pur calme et tranquillité, et pas du tout de se retrouver enfermés dans une guest-house pour cette première nuit en présence du Baïkal.

Quelques kilomètres de tôle ondulée et de sable plus loin (pour être bien bien sur que je mérite ma nuit au bord du lac…), on trouve le spot idéal, avec une vue inoubliable.  Difficile de ne pas vous bombarder de photos, et la sélection n’est pas évidente ! En tout cas, pour nous, c’était un rêve qui devenait réalité.

L’île d’Olkhon est un haut lieu du chamanisme, et on comprends bien pourquoi. C’est un peu comme dans l’Altaï, on a l’impression que le ciel est toujours en contact avec la terre, et qu’on est dans un autre univers. On ressent les forces spéciales qui nous entourent (et non, ce n’est pas la bière), c’est une expérience assez unique.

Photo souvenir avant de planter la tente !
Réparation avant rupture irréversible
Santé !

Coucher de soleil carte postale
Lever de soleil carte postale (4h30 tout de même…)

Mais comme on est un peu vexés, et qu’on a pas du tout envie de passer la journée enfermés dans un UAZ pour aller au bout de l’île, on décide de repartir le lendemain, et d’aller voir le lac Baïkal depuis Listvianka. Ça fait un petit détour, mais comme on avait prévu de passer 2 nuits ici initialement, ça se tente.

On reprend la route après une grand bouffée d’air pur. Dur de ne pas s’arrêter toutes les deux minutes pour prendre de nouvelles photos. Finalement, on se moque, mais on est pas si différents de nos amis les chinois au milieu de la route 😀

Ça sera une pina colada pour la dame !

La route se fait tout aussi bien dans l’autre sens, et le ciel se couvre à mesure qu’on approche d’Irkoutsk, tout comme il s’était dégagé à l’approche de l’île à l’aller ! C’est original.

Storm is coming

Arrivée sur Irkoutsk avec la flotte, et reste de la route en direction de Listvianka tout pareil. Pas super enthousiasmant mais c’était sans compter l’ambiance Sleepy Hollow quand on est de nouveau arrivés en vue du lac !

Ca vaut toute la flotte du monde une ambiance pareille
Sleepy Hollow, mais sur l’ow ahah

Il n’y a pas beaucoup de spots de camping vers Listvianka, et la météo nous invite fortement à une douche chaude, donc on se prend un hébergement en dur pour la nuit.

Et comme souvent quand on est bien calés au chaud, on a la flemme de ressortir (sachant qu’il re-pleut) !

Le lendemain matin nous partons visiter le musée du lac. Nous aurons droit à une plongée virtuelle dans les profondeurs du Baïkal, une analyse des divers organismes endémiques au microscope ainsi qu’une présentation de quelques espèces aquatiques dans les aquariums du musée. On reprend ensuite la route qui longe toute la partie sud du lac, vers Ulan-Ude. Ce matin, j’ai changé Joyeux Anniversaire dans mon casque, car Ulysse vient de fêter ses 40 000  kilomètres !

On en profite pour une dernière nuit de camping avec une route d’approche sous les orages, la grêle, la pluie, et quelques accalmies. Le temps a clairement tourné !

Mais comme on est grave des rebels, on va quand même camper ce soir. Notre dernière nuit en compagnie du Baïkal, ça serait dommage de la passer sans l’avoir en vue.

Bon, ça pèle un peu quand même…
Ne vous laissez pas leurrer par le ciel bleu, il n’a duré que le temps de la photo.

Y’a que comme ça que je les apprécie les moustiques !

Après une bonne nuit de sommeil, merci la moustiquaire et le duvet, on fait nos adieux au mythique Baïkal et on reprend la route en direction de Ulan-Ude.

Une petite dernière, après j’arrête, promis !

Pour ce soir, on a refait fonctionner le réseau Radio Moscou Moto, et on va dormir au bike post du club moto Opposit. C’est Champion, le président qui va nous accueillir. Et le soir, nous serons rejoints par un couple de bikers polonais en vadrouille pour 3 mois. Hélas, Joanna s’est pété la jambe le matin au lac Baïkal (ce traître de sable !!!), et ils sont obligés de changer de plan. Ce ne sont plus 2 mais 4 motos qui sont rentrées dans le salon !

Et puis oui, les motos dorment dedans, ce ne sont pas des sauvages tout de même. Ta vidange sur le parquet ? Ouais ouais vas-y, t’inquiètes !
On se fait toujours pleins de copains dans les bike posts !
Coucher de soleil sur Ulan-Ude
Le lendemain matin en compagnie de Joanna et Pavel, en route pour la Mongolie !

Et voilà, notre première étape sur la transsibérienne et notre découverte du Lac Baïkal se clôturent ici. Quel bonheur d’avoir pu arriver jusque là !

Et je suis certaine que nous y reviendrons.

Peut-être en hiver et en Ural ?

Qui sait ?

 

2 réponses sur “Transsibérienne, Baïkal, nous voilà !”

  1. Salut les baroudeurs,
    Merci pour ce bel épisode.
    De quoi faire rêver un bon moment les citadins que nous sommes, nous, effrayés d’affronter tant d’aléas potentiels… Je veux parler aussi de la météo, car ici, nous sommes en pleine période estivale et une sécheresse est en vue, aussi dans la région parisienne !, oui oui, en plus d’autres régions de France qui la subissent déjà.
    Nous aussi, nous nous accordons une part de rêve en vous lisant. D’ailleurs, voilà plusieurs jours que j’avais épuisé toutes mes sources de rêves d’aventures basés sur vos dernières publications…
    Par contre, il est permis d’avoir de sérieuses interrogations sur l’auteur de la photo du lever de soleil au bord du Baïkal à 4h30 du matin. Sommes sédentaires, certes, mais pas trop naïfs et ce n’est pas dans les gênes de la famille !!.
    Ou alors, il s’agit d’un coucher de soleil, mais comme il n’y a pas de boussole visible, pas de cap non plus dans les données exif de la photo, le doute est permis.
    Cela n’enlève rien à cette magnifique photo.
    Bisous….

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