Attention, attention, ce post contient un nombre important de photos dont vous ne pourrez peut-être jamais vous remettre, et pouvant provoquer des crises d’épilepsie admirative, un rejet du quotidien, et une attaque cérébrale face à trop de sublimes paysages (et de sublimes modèles, surtout en jaune.)
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Aujourd’hui, on attaque la route qui part de Qal’ai Khumb jusqu’à Khorog, ville à l’intersection entre la M41, et la vallée du Wakhan que nous avons décidé de prendre pour la suite du périple. On a bien fait de se reposer deux nuits sur Qal’ai Khumb, car les 237 kilomètres qui nous attendent (oui, c’est précis !) ne seront pas de tout repos.
On part de l’hôtel vers 9h30, notre ami Denis est parti plus tôt, mais nous avons prévu de nous retrouver le soir. Il fait beau, il fait chaud, on dit au revoir à Roma, notre hôte (né le 27 décembre 1986, comme c’est drôle !), on passe la première et on commence à longer l’Afghanistan et le fleuve Panj/Piandj/ ou Pyandj pour les intimes. On commence notre immersion dans des paysages magnifiques, à un jet de pierre du pays voisin.
Mais oh que la route est dégueulasse ! On avance entre 20 et 30 km/h, la route pistrout© est faite d’asphalte cassé, de nids de poules, voir de nids de vaches ou de dinosaures, beaucoup de cailloux bien cassants plus ou moins gros et du sable. Heureusement que les pauses photos des paysages exceptionnels et que la gentillesse des gens croisés sur la route, toujours souriants, enthousiastes, équilibre les ressentis. On est là parce qu’on l’a voulu, même si on subit l’état de la route, on trouve ce qu’on était venu chercher. L’aventure, les rencontres et les paysages : des montagnes pures et belles, des couleurs chatoyantes, les contrastes entre la roche, les sommets enneigés, le fleuve bleu-gris scintillant qui reflète les rayons du soleil, et cette vallée verte, avec ses cyprès qui tendent vers le ciel et ses cultures. Comme c’est magnifique.
Mais cette piste… qui casse un peu le plaisir, parce qu’elle sollicite le pilote, qu’elle demande une concentration maximale, et qu’elle ne pardonne que peu les erreurs de conduite, c’est compliqué et épuisant. On passe aussi l’endroit où notre ami Jean-Michel a vécu des émotions fortes en 2015, en passant in extremis avant une coulée de boue meurtrière. Ça nous rappelle à tous qu’ici, c’est la nature qui décide et l’homme qui subit, ou qui s’émerveille selon les circonstances. Et que tout peut basculer très vite.
On arrive à notre hébergement à Khorog (2 100 mètres d’altitude) et on retrouve notre nouveau pote Denis. Il est 18h30. Quasiment 9h de roulage non-stop au programme aujourd’hui, un beau record d’endurance pour nous, je suis fière de moi, j’ai même pas couiné ! Les paysages ont du bien aider. Mais on est super crevés. Notre hôte est au top, et anglophone de surcroît. On profite d’une bonne soirée d’échanges, on fait un peu plus ample connaissance en anglrussçais© avec Denis qui sera notre compagnon de route pour la semaine à venir.
Une bonne nuit de repos, bien méritée et ne on attaque la route de la vallée du Wakhan !
…sous la pluie.
Fais chier.
Ça plombe un peu le moral, car ici la pluie, c’est synonyme de danger : la rivière qui monte, la route qui glisse, le risque de glissement de terrain s’il pleut abondamment. Autant vous dire, qu’on aurait préféré partir sous le soleil. On passe au centre PECTA à Khorog, pour acheter une belle carte de la Pamir et pour glaner toutes les informations utiles à notre traversée : les hébergements (parce que le camping, ça ne va pas être une option cette fois-ci) , les altitudes de chaque points, parce qu’on va commencer à sérieusement grimper !, des conseils pour gérer l’altitude etc.
On a reçu un super accueil, et on part rassurés. Bien que la météo soit instable dans les montagnes, le soleil doit revenir dès le lendemain. Ouf ! On fait aussi un détour à la pharmacie, pour se munir de médicaments contre l’altitude au cas où, en plus de la trousse de secours rapportée de France. Le gros avantage, c’est que Denis s’occupe de tout, la communication est facilitée, d’autant plus qu’il a le contact facile, malgré ses airs de gros nounours renfrogné.
On attaque la route. Hormis la pluie, ça roule plutôt bien, beaucoup mieux qu’hier en tout cas ! Et les nuages, la pluie, la neige en altitude créent une ambiance à mi-chemin entre l’onirique et le cauchemardesque, qui rendraient un Tim Burton jaloux.
C’est sublime, mais il pleut toujours, et je ne suis pas hyper rassurée. On arrive à notre étape prévue vers 13h45. On est tous d’accord pour se dire qu’il est encore tôt, et qu’on peut continuer un peu. La suite nous dira qu’on aurait peut-être mieux fait de s’abstenir… On se prend un solide déjeuner, avec lagman (soupe locale), manti (raviolis locaux), salade, thé et pain.
On est à 2 700 mètres et on décide de continuer la route pour passer la nuit vers la source chaude de Bibi Fatima, à environ 3 000 mètres. Je précise les altitudes, pour que vous suiviez un peu, parce que l’acclimatation doit être progressive et surveillée ! Le mal des montagnes peut être assez violent… L’après-midi avance, nous aussi. Sous une belle pluie bien froide qui a repris juste après le déjeuner. Supeeeeer ! Ça roule toujours, beaucoup de cailloux, pistes allant de l’état bonnes, à moyen, à moyen-moyen, à mauvaises. Ça varie beaucoup quoi.
Et environ une heure après le déjeuner, un petit mais coriace cailloux décide de transformer le destin de cette journée, et vient se planter sauvagement et sans pitié aucune dans mon pneu arrière, qui se retrouve à plat instantanément.
Et galère. Deuxième crevaison du voyage pour bibi ! Heureusement qu’on a fait le plein en Urkaine et en Russie. D’une nouvelle chambre à air dans le premier pays, et d’une bombe anti-crevaison dans le deuxième. Dans les prochaines heures, les deux vont nous servir. En effet, nos pneus Heidenau K60 Scout étant réputés coriaces, il est assez rare de crever avec (je dois être l’exception à la règle, sûrement…) Sauf que, si crevaison il y a, il faut être un croisement entre Hulk et Musclor pour réparer sur le bord de la route. On a bien les outils, mais moi j’ai pas la force nécessaire, pis il pleut, pis la flemme. Donc on tente la soirée mousse bombe anti-crevaison pour repartir, et on quelqu’un réparera tout ça sérieusement plus tard.
Il nous reste 50 kilomètres à faire jusqu’à notre étape du soir, il va bien falloir que ça tienne. Denis me dit de repartir vite vite vite, qu’il faut rouler tout de suite pour bien repartir le tout dans le pneu. Je suis pas hyper rassurée mais j’avance quand même, il faut bien ! Fabien remballe sa trousse à out’s et Denis me suis pour vérifier la tronche du pneu. Ce qui fait que j’ouvre la route.
Et moi, j’aime pas ouvrir la route.
C’est le job de Fabien la plupart du temps, mon ouvreur, mon phare dans la nuit, mon guide et mon amour. Moi j’apprends en observant, le poste arrière me convenant parfaitement. Bref, je fais exceptionnellement office d’ouvreuse, j’ai l’esprit occupé par ce con de pneu, il pleut, j’ai envie d’arriver à destination, et j’arrive un peu trop vite, peut-être 35/40 km/h sur une légère descente, tapissée d’un équilibré mélange de gravier humide et de sable bien profond. Ce qui donne ça :
J’ai mal à mon égo, et à mon épaule aussi accessoirement. Ulysse va bien, il a mangé du gravier comme maman mais il ne m’en veut pas, il redémarre au quart de tour et ne souffrira que de quelques rayures de guerre. Quand à moi, j’essaye de m’en remettre, rien de cassé à priori, et tant mieux, vu l’isolation du lieu ! J’ai essayé d’appliquer les leçons off-road de : comment ça se passe quand tu roules dans du sable / gravier profond. Tu gardes les gaz, tu délestes au maximum la roue avant, les fesses bien en arrière, tu regardes loin. Et dixit Lolo Cochet : « Si ça glisse un peu, tu serres un peu les fesses, si ça glisse beaucoup, tu serres beaucoup les fesses. » ©
Bon, j’ai du cocher une case sur les quatre seulement, et du coup, c’est pas passé. La théorie c’est bien, la pratique c’est mieux. On arrive à repartir comme ça, j’ai beau être matinale, j’ai mal, mais ça passe, et je roule. J’abdique pour un passage de sable, je laisse le soin à Fabien de passer Ulysse pour moi (et à Denis de filmer. Denis filme tout, tout le temps !) .
Et ensuite on arrive à notre hébergement dans la montagne.
Quelle vue sublime… Je suis crevée, je ne demande pas mon reste ce soir et part me coucher après le dîner.
Grand luxe pour nous, on a un vrai lit ! Car ici c’est plutôt matelas au sol, et confort sommaire. Le lendemain, le proprio du homestay a la gentillesse de nous emmener aux sources d’eau chaud 3 kms plus haut en 4×4. La montée est sublime, on a retrouvé le soleil, on passe d’anciennes ruines d’une forteresse, et je déborde d’émotions à la vue de ces montagnes.
Ressentis intenses pour vue exceptionnelle ! Je me plonge ensuite au chaud dans la source, et me détend avec joie, bonheur et soulagement. Je suis toute seule et c’est le grand kiff. Fabien est du côté Mâles avec Denis et notre hôte.
On reprend la route ensuite, direction réparation de mon pneu, quelques kilomètres plus loin. Au programme tôle ondulée et graviers : je confirme, la confiance à pris un sacré coup et j’ai de nouveau peur de tout.
Opération réalisée avec succès et pour la modique somme de 3€, je repars avec un beau pneu remis à neuf et une chambre réparée au cas où (vous savez, le « jamais deux sans trois… » ). On passe la dernière ville de la vallée, Langar, et on entame l’ascension vers le col de Khargush à 4 344 mètres. Ascension longue et progressive jusqu’au passage d’un check point militaire avant de redescendre un peu jusqu’à 4 000 mètres pour la nuit à Alichur. Ça aura été une des journée les plus dure de toute ma vie. On se sent tout petit, c’est extrêmement beau, et extrêmement hostile à la fois, le décors s’aridifient, seuls quelques bergers aux visages bronzés par le soleil d’altitude s’aventurent ici, dans des conditions très dures.
Les paysages de hauts plateaux, les lacs gelés, la végétation sèche, les sommets enneigés en fond. Quelles émotions !
Hélas, plus on avance, plus j’ai du mal à en profiter. La piste est technique et dure. Aujourd’hui, j’ai aussi appris à détester la tôle ondulée. Vous ne savez pas ce que c’est ? Je vous invite à vous rendre dans la salle de gym la plus proche, et à rester quelques heures sur un Powerplate. Vous comprendrez vite l’ambiance… Quelle saleté. Je sais qu’il faut rouler « à la kazakhe » là-dessus, survoler les micro vagues à 70 km/h minimum pour ne pas les subir (ou moins), mais entre la théorie et la pratique… Trop de stress, trop peur de tomber, la journée prend un tournant pour moi. Je ne retrouve plus mon équilibre et je suis à deux doigts de craquer. Mon corps est souffrance et mon esprit est limite, les craquages resterons entre mon casque et moi. On arrive au check point, juste avant l’ascension finale et je me reprends.
Je suis ici parce que je l’ai voulu, je profite au maximum de l’instant, malgré les conditions. Fafa est en soutien continu via l’interphone, et il me briefe sur la route. Je me revois sur la MMM et la Vercingétorix, avec mon coach privé. L’enfer se termine enfin, et on retrouve tous les trois avec joie et soulagement le bitume de la M41.
Encore 20 kms avant le réconfort d’un thé, d’un feu et d’un dîner. Quelle journée de folie !
Demain, petite étape jusqu’à Murghab, 100 kms de M41, en plus ou moins bon état, mais rien à voir avec aujourd’hui. Denis veut aller plus loin. Pour nous, c’est juste hors de question. Les pilotes ont besoin de repos, et les motos de maintenance. La tôle ondulée n’a pas usé que les pilotes !
Petite nuit et gros petit-dej’, aujourd’hui en théorie, c’est du bitume correct et un petit kilométrage. J’ai mal partout et je suis crevée. Les efforts cumulés de ces derniers jours se font sentir. Heureusement, la route est bonne, belle et courte ! A 12h on arrive à Murghab. Décors sublimes juste avant d’entrer en ville, et en ville, ambiance MadMax garantie.
On fait le plein, sorti droit d’un container, et on file vers la homestay qu’on nous avait recommandé, mais qui en fait n’était pas la bonne (on s’en est rendu compte le lendemain de ça). Du coup, c’est un peu moyen l’accueil. Pas de thé, et pas de chauffage à l’intérieur. Dommage ! Par contre, il ont un banya, oh oui ! Sorte de douche/sauna à la russe, on mélange son eau brûlante et son eau froide et on se douche à l’ancienne avec sa petite bassine. Comme ça, ça fait moyen rêver, mais en vrai, quel bonheur !
Fabien passe une bonne partie de l’aprem sur les motos, une de ses poignée chauffante ne fonctionne plus, et la vérif’ se fait … sous le réservoir à essence. Oui, celui là même qu’on vient de remplir de 17 litres d’essence (enfin, peut-être). Beaucoup de main d’œuvre et de temps pour se rendre compte que la poignée gauche est belle et bien morte. C’est con, on arrive sur les passages où elles vont nous être bien utiles 🙁 Heureusement que j’ai pris mes sous gants, ça limitera la casse.
Sur Ulysse, c’est un écrou de serrage du crash-bar qui fait des siennes (et oui encore, mais cette fois c’est l’autre). Et comme il semblerait à priori que peut-être éventuellement, j’en ai besoin de mes crash-bars (hhmm), c’est mieux s’ils restent en place.
Un groupe de touriste arrive un peu plus tard, une allemande, une japonaise et un américain (non, ce n’est pas le début d’une blague… pis de toute façon, y’avait pas de belge.) Ce qui fait qu’on passera une bonne soirée, et Denis sera intégré au groupe puisque l’allemande parle bien le russe et que moi je me débrouille un peu. Le dîner est bon, ce qui compense la froideur de nos hôtes. Quand à la ville, je dois vous avouer que je n’ai même pas pris la peine de m’y promener. On est à 4 000 mètres, je suis crevée, la perspective de faire du sightseeing à ce moment-là ne m’enchante guère.
Heureusement, la nuit se passe au top et la barre d’énergie reprend un peu de couleur. La seule blagounette, c’est Fabien qui me la fera vers 5h du matin, en revenant des toilettes (pour une fois que ce n’était pas moi !), en me disant : « ahah, y’a de la neige sur les motos. » Et puis il se rendort comme un bienheureux. Non, mais, en vrai, on t’a jamais dit de pas faire stresser la Boo, comme ça, en plein milieu de la nuit ? Je ne sais par quel miracle, j’arrive à me rendormir. Mais vite fais, du genre pas sereine quoi.
Et effectivement, au réveil à 7h (et ouais, on s’améliore !), il y a encore de la neige partout, sur les motos, sur les sommets environnants. Et le ciel peine à se dégager. Ce n’est pas bien rassurant tout ça, car aujourd’hui, on passera le point culminant de tout notre voyage : 4 655 mètres au col Ak Baital. On se voit déjà les roues dans 15 centimètres de neige à galérer pour passer.
Et en fait, pas du tout.
Déjà, on reprend la route. Le ciel s’est levé, il fait froid (normal, il est 8h. D’habitude, à 8h, on ouvre un premier œil et on est sous la couette), et surtout le soleil est revenu. Et en plus, on a repris notre rythme de surenchère de paysages de maboules. Donc les kilomètres de passent plutôt bien ! On a même un contrôle de passeports improbable, au milieu de nulle part, par trois flics dans un 4×4 au bord de la route. Pourquoi pas.
On est seuls au monde (après le contrôle), la route est bonne, on est entourés de montages, on est au Kiffistan ! On arrête pas les pauses photos, c’est intense, c’est la récompense de tous nos efforts pour en arriver là. Aujourd’hui, c’est grand bonheur !
On arrive au col Ak Baital, il fait super beau, la piste est correcte, il n’y a pas un pet’ de neige. On y passe un bon moment, à s’auto-congratuler tous les trois et à prendre des photos souvenirs. Denis qui n’est globalement pas très expressif, est tout émotionné d’être arrivé jusque là. C’est comme si le manque d’oxygène nous rendais tous euphoriques, après la journée d’hier et les facilités d’aujourd’hui.
En haut du col, on croise deux allemands en vieille BMW R100GS, qui ont pris les mêmes routes que nous depuis Douchanbé et qui ont l’air tout aussi fatigués !
Ensuite, on entame la descente et on attaque … de la tôle ondulée. Noooooooooooooooonnnn, et cette journée qui prenait une belle tournure.
Prenant sur moi, j’essaye de prendre de la vitesse, mais c’est toujours un peu compliqué ! Heureusement, ça n’a pas duré plus de 10-15 kms. Ouf.
Et puis, on a encore des paysages canons, alors on fait encore des pauses photos :
Puis à l’arrivée de notre étape du soir, on en prend encore plein les yeux :
En fait, je crois qu’il s’agira de la journée durant laquelle on aura le plus pris de photos. Le record est à battre.
On arrive pour le déjeuner à notre charmante homestay au bord du lac Karakol. Petite étape de 135 kms aujourd’hui, ce qui me convient très bien !
L’après-midi se passera en promenade au bord du lac, en échanges avec Denis sur la question : « est-ce que les américains sont vraiment allés sur la Lune », en exploration animalière des contours du lac par Fafa, et en enrichissement de mon vocabulaire russe et de notre playlist. Et en sieste aussi, au coin du poêle aussi. Relax !
Plus tard, on papote avec un guide logé ici, qui nous rassure sur l’état de la route pour passer au Kirghizistan. En fait, lors de notre rencontre à Kalai-Qhumb avec Denis il y a une semaine, un (autre) guide nous avait dit qu’il y avait encore de la neige là-bas. Et il y a une sorte de no man’s land (avec un passage de col) quasiment pas entretenu entre le Tadjikistan et le Kirghizistan, qui après la fonte des neiges s’est transformé en un enfer de boue.. Denis stressait beaucoup, avec sa grosse GS bien lourde et ses pneus pas adaptés, quand moi je me disais advienne que pourra, d’ici là ça a le temps de changer. Ce nouveau guide lui, pense que la boue a séchée et que nous ne devrions pas avoir de soucis.
Maintenant qu’on se rapproche de l’étape, je croise les doigts pour qu’il fasse beau et que le monsieur ait raison. Parce que la boue, on en a assez mangé à mon goût !
Bref, un excellent dîner plus tard, et au lit ! Demain, on change de pays !
Nos héros vont-ils y arriver ? La route sera-t-elle praticable ? Finiront-ils oubliés de tous comme des fossiles dans la boue et la glace ?
La suite, au prochain épisode !