Après une bonne nuit de sommeil, on se lève sans réveil. Pour une fois c’est assumé, mieux vaut partir un peu plus tard mais éveillé que trop tôt et s’endormir en route ! On se croise avec nos amis autrichiens à deux roues sans moteur, qui partent prendre le train une nouvelle fois pour s’épargner la traversée du désert avec un vent de face jusqu’à Boukhara. Franchement, je ne vois pas pourquoi…
On part sur notre traditionnel créneau de 10h19, et il fait déjà bien (trop) chaud ! C’est verdoyant au début, avec pleins d’arbres fruitiers, et progressivement, le cadre devient plus aride et désertique. La chaleur monte doucement mais surement, et on croise les doigts pour ne pas avoir d’avarie en plein milieu du désert sans un pet’ d’ombre aux alentours. Ça deviendrait très compliqué. D’ailleurs, c’est très marrant, parce que leurs signes d’aires de repos (quand il y en a), sont les mêmes qu’à la maison. Avec le petit sapin et la table vous savez ? Sauf qu’ici et bien, puni sapin ! Et puni table aussi. C’est juste une espace pour se garer.
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