Les formalités de police sont faites un amont sur le bateau, pour les passagers (pas les véhicules). En arrivant, nous nous sommes (trèèèèès longuement) demandé pourquoi !
Après la descente du bateau, le passage d’un premier contrôle de passeport « finger in the nose », on arrive à un deuxième contrôle, bien plus anarchique. De longues files d’attentes, zéro consigne, on observe et on fait pareil. Un papier vert à remplir ? Facile ! 5 minutes plus tard, c’est fait.
La suite ? Une longue attente interminable, on ne sait pas trop pourquoi au départ. Il y a du personnel partout (du port, de la police, de la douane, tu choisis), mais personne ne sait trop ce qu’il se passe. A ce moment-là, on fait deux équipes, une qui veille sur les motos, et l’autre qui part enquêter. La team « Enquêteurs » comprend vaguement que personne n’arrive à mettre la main sur le fonctionnaire de police qui a fait les saisies à bord, et que si ces données ne sont pas enregistrées, les primo entrants au Maroc ne peuvent pas passer. Pendant ce temps, la team « Veilleurs » veille.
Nous patientons comme ça un bon 2h30 avant d’acquérir enfin notre liberté de rouler sur le territoire marocain. Yalla !
Direction la gare maritime pour se remplir les poches de dirhams, puis direction Tanger pour y passer notre première nuit, et commencer notre découverte (ou re-découverte pour nos trois compagnons).
GG a ses bons plans et ses habitudes, il nous emmène dans un hôtel bien agréable surplombant la baie et juste aux portes de la kasbah.
Un parking surveillé pour les motos et une négociation des tarifs hors-pair plus tard, et nous voilà en vadrouille dans un tout nouvel univers visuel, sonore et olfactif.
Un peu brusquée au départ par les sollicitations insistantes de locaux pour X et Y raisons, nécessitant au final toujours implicitement une liasse de dirham, je finis par m’adapter un peu à l’ambiance et à me détendre un chouïa, même si je sens que ma « zone de confidentialité » est un peu empiété.
Le ciel s’est dégagé sur l’après-midi et nous profitons d’une terrasse panoramique tels cinq lézards au soleil.
On finit notre journée en beauté au « Salon Bleu », en terrasse, avec un sublime dîner, dans un cadre de rêve.
Ensuite, notre première nuit au Maroc fut bonne et bienvenue (bon on ne va pas se mentir, on aurait bien aimé avoir un OSS117 sous la main vers 5h du mat’ …)
Je veux la suite !