On part dans l’Chud (de la France)

Ca y’est, il fait beau, les motos sont prêtes, les pilotes aussi, et nous partons sous le soleil parisien.

Première étape, le Limousin. Nous avons convenu de nous retrouver avec deux de nos compagnons de voyage Raph et GG à Saint Aignan pour le déjeuner (attention, suivez bien, c’est un détail important).

Trois heures plus tard, nous arrivons presque sur Saint Aignan, non sans avoir revêtu nos habits de pluie (en petite tenue au bord de la route pour ma part et au plus grand plaisir des chauffeurs routiers de passage), pour cause de ciel bien douteux.

Et là, petit moment de solitude, nous ne sommes pas au bon « Saint Aignan », mais un peu trop à l’Ouest. Je me disais bien aussi, que quelque chose n’allait pas 😀

Un sandwich plus tard, nous convenons de nous retrouver le soir directement, plutôt que d’essayer de s’attraper en route. Ca fonctionne aussi bien comme ça.

Premier point de ralliement chez Marcel, ancien berger à la retraite qui a reconverti son corps de ferme en une très agréable chambre d’hôte. Le vent se lève, les motos seront plus à l’abri dans la grange, et nous, autour d’un apéro et d’un bon dîner.

Arrivée chez Marcel

Le lendemain matin, départ sous la pluie pour atteindre Mechmont, à quelques kilomètres au nord de Cahors. La pluie nous accompagne plus ou moins toute la journée, les routes sont toutes plus charmantes les unes que les autres malgré tout. Je le répète souvent, mais l’aventure, ça se passe  aussi en France. Quel beau pays, et quelle diversité ! * Fin de l’intermède publicité Maison de la France *

Deuxième point de ralliement chez Steph & Karine, pour une nuit en demi-pension grand luxe 5* sup’ et nos premiers échanges devant la cheminée autour d’une bière spéciale dédicace pour les étapes à venir : la hors-piste.

Apéro chez Steph & Karine

Après une petit-déjeuner tout aussi copieux et délicieux que le dîner, nous chargeons les motos et en route pour Sète, où le bateau nous attend patiemment.

J’avais cru naïvement que le soleil nous accompagnerait dans le Sud, puisque nous l’avions au Nord, mais en fait, pas du tout. Nous avons roulé à peu près au sec, mais dans une purée de pois monumentale sur une belle partie de la route. Les phares (ou l’absence de phares !) des XT500 n’aidant pas à s’y retrouver non plus. Nous finissons par sortir la tête des nuages, et après une rapide pause sandwich à Albi, sur la place Sainte-Cécile bien sur, nous arrivons au port de Sète en fin d’après-midi, pile à l’heure pour… attendre un peu avant d’embarquer. Et puis enfin, ça y’est, nous avons tous les deux pieds et les deux roues sur le bateau ! Ce moment tant attendu, et encore plus depuis notre visite de l’agence GNV de Clichy, quelques semaines auparavant.

La traversée se passe vite et bien, sans évènements marquants, et ponctuée par une gastronomie redondante (lasagnes ou lasagnes ce soir ?) de qualité moyen-moyen.

Ces moments permettent au groupe d’apprendre à se connaître un peu mieux, et tranquillement. On se renifle, on se découvre, et on s’adopte assez rapidement. La meute est formée !

La fine équipe

Deux nuits plus tard, arrivée du bateau sur Tanger Med (à l’aube, de Fafa, donc si vous avez bien suivi, vers 9h).

Spoil : et ils attendirent ….

Les joies de l’arrivée au prochain épisode !

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